Un implant mammaire est une prothèse que l’on utilise en chirurgie mammaire qu’elle soit esthétique ou reconstructrice, pour une augmentation mammaire. Si tous les implants mammaires ont une enveloppe en silicone qui leur offre leur résistance de sorte que les cas de rupture sont rares, ces implants diffèrent cependant tant au niveau de leur contenu, de leur forme, de leur taille que de leur volume. Cet article a pour but de préciser ces différences afin d’accompagner dans leur décision les personnes désireuses de se faire poser un implant mammaire. On y retrouvera notamment les informations liées aux complications des implants mammaires, ainsi que les informations relatives au changement des implants mammaires.
Au niveau de l’enveloppe de l’implant, on en distingue plusieurs types :
Il se distingue des autres par sa finesse.
Il possède pratiquement les mêmes caractéristiques que l’implant lisse.
Il est plus agrippant, surtout au cours de la cicatrisation de la loge avant de se détacher par la suite. Cet implant offre l’avantage d’empêcher une rotation ou un déplacement de l’implant.
A la différence du précédent, il n’y a pas détachement ultérieur. L’implant s’agrippe continuellement. Son inconvénient dans ce cas, c’est qu’après la pose de l’implant, le sein n’a pas un aspect naturel. En plus, c’est à cet implant que l’on impute la responsabilité du développement du lymphome à grandes cellules, une forme cancéreuse mammaire rare.
Il se distingue des autres par son enveloppe épaisse. Cet implant a un avantage, c’est qu’il empêche la formation de coque prothétique, une complication tardive de la pose d’implant mammaire. Il possède en outre, les mêmes inconvénients que l’implant recouvert de polyuréthane.
Au niveau de la composition de l’implant mammaire, on retrouve deux types d’implants :
Tous les deux implants ont une enveloppe en silicone, mais c’est davantage l’implant rempli de gel de silicone qui est utilisé, comparativement à l’implant rempli de sérum physiologique. Ce choix est fondé sur le fait que l’implant en gel de silicone minimise les risques en cas de rupture de l’implant. Le gel de silicone utilisé pour le remplissage de l’implant est cohésif de sorte que cela évite un risque de dispersion s’il y a rupture, ce qui est extrêmement rare.
Pour une augmentation volumineuse de la poitrine, il sera utilisé un implant en volume propylène qui a été développé par le Dr Gerald Johnson. D’autres implants sont développés avec des tétons.
Il existe trois formes d’implants : l’implant plat, l’implant rond et l’implant anatomique
Il est principalement indiqué dans le cadre d’une augmentation mammaire post-grossesse. L’implant en forme de galettes comme on le désigne, est large et plat.
Il est indiqué pour les femmes qui souhaitent avoir une poitrine volumineuse. En effet, la prothèse ronde accentue le décolleté. Cette forme d’implant lorsqu’il est souple présente l’avantage d’éviter un risque de rotation de l’implant, à la différence de l’implant à forme ronde, mais ferme.
La prothèse anatomique à une forme de poire ou de goutte. Le résultat qui découle de la pose de cet implant est naturel, surtout lorsque l’implant est posé en dual-plan. L’implant rond n’est pas indiqué pour les femmes souhaitant corriger une aplasie mammaire ou une importante hypertrophie mammaire. Une petite poitrine en tout cas ne doit pas être corrigée par un implant rond, car il altère le résultat. De même que les patientes désirant un résultat naturel de leur augmentation des seins, ne devraient pas se faire poser cet implant.
Elle peut se faire selon différentes voies. La pose d’implant mammaire peut se faire en passant par la voie d’abord sous-mammaire, par la voie d’abord hémi-aréolaire inférieure, par la voie d’abord axillaire ou par la voie d’abord sous-mamelonnaire.
Une incision est réalisée dans le sillon sous-mammaire permettant alors d’introduire l’implant dans la loge. Cette technique est la plus utilisée.
L’incision est réalisée dans la partie inférieure de l’aréole.
Elle nécessite une incision dans le creux de l’aisselle. La cicatrice qui en découle est donc totalement discrète.
Cette technique est réalisée particulièrement lorsqu’il s’agit d’un implant rempli de sérum physiologique. L’incision est située sous le mamelon.
On distingue trois emplacements possibles de la prothèse mammaire.
Elle consiste à placer l’implant sous le muscle pectoral. Cet emplacement de l’implant est indiqué pour les patientes minces. S’il offre l’avantage que la patiente après la pose d’implant peut allaiter en toute sécurité, l’inconvénient qui en résulte c’est que le positionnement de l’implant en rétro-musculaire diminue la mobilité.
Elle consiste à lacer l’implant devant le muscle pectoral et derrière la glande mammaire. Elle est indiquée pour la correction d’une ptose mammaire avec pose de prothèse mammaire. La position retro-glandulaire permet de conserver l’aspect naturel du sein, et également de bien positionner l’implant dans le sillon-sous mammaire.
Le bi-plan comme on l’appelle aussi est indiqué pour les patientes minces et présentant une faible épaisseur de peau au niveau des seins ainsi qu’un faible volume du tissu glandulaire.
Il existe des risques liés à la pose des prothèses mammaires comme à toute autre chirurgie. Ces risques sont pour certains en rapport avec l’anesthésie, pour d’autres relatives à la chirurgie elle-même.
Les complications chirurgicales de l’implant mammaire sont entre autres, les risques de formation d’une capsule autour de la prothèse, qu’on désigne par contracture capsulaire ; il y a aussi le risque de rupture de l’implant qui ne survient qu’après un choc violent ou bien en raison de l’ancienneté de l’implant ; il y a le risque de formation de plis sur l’implant pouvant entraîner l’usure ou la rupture de la prothèse.
Elle peut être nécessaire s’il y a rupture de l’implant ou après que l’implant ait atteint sa durée de vie que l’on évalue à plus de 10 ans. Si le remplacement de l’implant n’est pas imposé par la rupture, et qu’il est en bon état, il s’agit d’une intervention simple pratiquée sous anesthésie générale. Le chirurgien passe par les incisions ayant permis la pose d’implant pour procéder à son remplacement.
Aucune relation de cause à effet n’est scientifiquement établie entre la pose d’une prothèse mammaire et le développement d’un cancer de sein. Il faut cependant savoir que certains implants (à enveloppe texturée) ont été retirés du marché en raison du lien qui était établi entre ces implants et le lymphome anaplasique à grandes cellules. Le LAGC est l’une des rares complications de l’implant mammaire. Il survient le plus souvent 5 ans après la pose de l’implant. C’est pourquoi un suivi régulier après la pose d’implant mammaire est recommandé.
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